CNN: Le port Dakhla Atlantique en train de prendre forme au service l’intégration économique en Afrique

Le port Dakhla Atlantique est en train de prendre forme, assure CNN dans un reportage consacré à ce grand ouvrage ouvert sur l’océan et sur l’Afrique, le qualifiant de projet majeur qui va favoriser l’intégration économique à travers le continent africain.

Le rêve marocain de mettre en place un hub économique et de commerce ouvert sur l’Afrique de l’Ouest et au-delà est en train de se réaliser, indique la chaîne d’information américaine dans son émission « Connecting Africa ». Il s’agit d’un projet qui fait partie d’une stratégie globale mise en place par le Maroc pour renforcer ses infrastructures portuaires.

CNN note que le port de Dakhla Atlantique est stratégiquement positionné pour faire des provinces du Sud du Royaume une porte d’entrée pour le commerce dans le continent. “La situation géographique est la clé du succès du port de Dakhla” qui va permettre de connecter le Maroc et l’Afrique et renforcer l’intégration sur le continent, a déclaré à CNN Nisrine Iouzzi, à la tête de la direction provisoire chargée de superviser la réalisation du port.

Ce chantier d’envergure, qui nécessitera un investissement de quelque 10 milliards de dirhams, est notamment composé de trois bassins distincts dédiés au commerce, à la pêche maritime et à la réparation navale, a précisé la responsable, ajoutant que ce port devrait générer un trafic annuel de 35 millions de tonnes.

Avec l’entrée en vigueur de la zone de libre-échange continental africaine ((ZLECAf), qui vise à stimuler le trafic et les échanges en créant un marché unique des biens et services, le port de Dakhla Atlantique permettra de maintenir la production de matières premières sur le continent, a expliqué de son côté, le directeur général du Centre régional d’investissement de la région de Dakhla-Oued Ed-Dahab, Mounir Houari.

Moins de 5% des ressources naturelles sont transformées en Afrique, faute d’infrastructures industrielles et d’exportation, a-t-il fait observer, indiquant que cette dynamique va permettre de créer plus d’emplois dans les pays africains, améliorer leurs compétences et leur savoir-faire et renforcer leurs propres industries.