Deux confédérations syndicales italiennes, la CGIL et l’UIL, ont décrété ce vendredi 29 novembre, une grève générale d’une durée de huit heures pour pousser l’exécutif de Giorgia Meloni à modifier le projet de budget 2025, qu’elles considèrent «considéré complètement inadapté pour résoudre les problèmes du pays».
Ces deux collectifs syndicaux « revendiquent l’augmentation du pouvoir d’achat des salariés et des retraités et le financement de la santé, de l’éducation, des services publics et des politiques industrielles », a déclaré la CGIL dans un communiqué.
Epinglée par l’Union Européenne (UE) en raison de ses déficits budgétaires «excessifs», l’Italie est soumise à une forte pression pour redresser ses comptes et diminuer sa gigantesque dette publique, qui avoisine les 3.000 milliards d’euros.
Les autorités italiennes ont promis de ramener le déficit public dès 2026 à 2,8 % du PIB, bien en dessous du seuil de 3 % arrêté par le Pacte de stabilité européen.
C’est un défi qui reste difficile à relever. L’engagement du gouvernement italien va occasionner des sacrifices, une baisse des abattements fiscaux et des réductions budgétaires pour nombre de ministères et services publics.
L’arrêt de travail de huit heures affectera l’ensemble des secteurs, de l’éducation à la santé, en passant par l’industrie, la juste ou les poste, tant dans le public que dans le privé.