Après des semaines de tensions avec les marchés financiers et un climat de méfiance sur la gestion budgétaire, le Brésil a présenté ce mardi, des résultats économiques positifs pour le troisième trimestre, annonçant que son produit intérieur brut (PIB) a progressé de 0,9 % par rapport au trimestre précédent et de 4 % par rapport à la même période en 2023.
Pour l’ensemble de l’année, la croissance pourrait atteindre 3,5 %, après 3,2 % en 2022, ajoute la même source précisant que le taux de chômage a également reculé, atteignant 6,2 %, soit son niveau le plus bas depuis 13 ans.
Le président brésilien, Luiz Inácio Lula da Silva s’est félicité de ces avancées soulignant que «le PIB continue de croître, générant plus d’emplois et augmentant les revenus des Brésiliens. »
La semaine dernière, le gouvernement brésilien a présenté un ensemble de mesures visant à réduire le déficit budgétaire, accompagné d’une réforme de l’impôt sur le revenu. Mais ces annonces n’ont pas convaincu les marchés, entraînant une hausse du dollar par rapport au Real, la monnaie brésilienne et renforçant les pressions pour une nouvelle augmentation des taux d’intérêt, déjà élevés à 11,25 %.
Dans l’immédiat, Lula concentre ses efforts sur l’accord commercial entre l’Union européenne et le Mercosur, qui sera discuté lors d’un sommet en Uruguay au courant de cette semaine.
Le président brésilien espère conclure cet accord avant la fin de l’année, malgré les réticences exprimées par la France, affirmant que «si les Français ne veulent pas de cet accord, cela ne dépend plus d’eux. La décision revient à la Commission européenne».