Projet de Gazoduc Afrique-Atlantique : Les travaux seront réalisés par phases

Étude de faisabilité, études d’ingénierie préliminaires et détermination du tracé optimal du projet de Gazoduc Afrique-Atlantique (Nigeria-Maroc) ont été achevées, et les travaux sur ce projet seront réalisés par phases, a assuré la ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali.

Actuellement, il s’agit de la création d’une « société à vocation spéciale » entre les parties marocaine et nigériane, en plus de la préparation de la décision finale d’investissement, a précisé la ministre mardi à la Chambre des conseillers.

Lors de la dernière réunion ministérielle sur le sujet, l’accord gouvernemental des États membres relatif au projet a été approuvé, ainsi que l’accord du pays hôte, a ajouté Leila Benali.

Ce projet, dont l’enveloppe est estimée à environ 25 milliards de dollars, est un catalyseur de développement économique, industriel et numérique, un pilier de création d’emplois et une pierre angulaire pour transformer le Maroc en un corridor majeur reliant l’Europe, l’Afrique et le bassin atlantique.

Parallèlement à ce projet, le gouvernement a lancé en avril dernier un appel à manifestation d’intérêt pour développer l’infrastructure nationale de gaz naturel, qui reliera le port de Nador à Kénitra et Mohammedia, jusqu’à Dakhla, dans l’objectif de se connecter au gazoduc Afrique-Atlantique (Nigeria-Maroc).

Ce projet fournira des infrastructures s’étendant sur 6.000 kilomètres à travers plusieurs pays africains, avec une capacité comprise entre 15 et 30 milliards de mètres cubes de gaz par an. Il permettra également de fournir de l’énergie à environ 400 millions de personnes dans 13 pays du Continent.