Au moins 82 morts dans les frappes israéliennes à Gaza, selon la Défense civile palestinienne

La Défense civile palestinienne a annoncé, dans un bilan actualisé ce jeudi 15 mai, qu’au moins 82 personnes ont perdu la vie dans des bombardements israéliens depuis le début de la journée dans la bande de Gaza. 

Ce chiffre, en nette hausse par rapport à un précédent bilan faisant état d’au moins 50 victimes, s’ajoute à la trentaine de morts recensés la veille, dans l’enclave palestinienne suite à des frappes aériennes israéliennes.

Selon les secouristes sur place, la majorité des victimes ont été enregistrées dans le gouvernorat de Khan Younès, situé dans le sud du territoire palestinien. Cette nouvelle escalade intervient alors que l’armée israélienne a rompu une trêve de deux mois le 18 mars dernier, reprenant son offensive terrestre et aérienne et prenant le contrôle de vastes zones de Gaza.

Cette reprise des hostilités s’inscrit dans le prolongement de l’attaque menée le 7 octobre 2023 contre Israël, par le mouvement islamiste palestinien Hamas, depuis la bande de Gaza. 

Parmi les 251 otages capturés ce jour-là, 57 demeurent détenus à Gaza, dont 34 auraient été déclarés morts par les autorités israéliennes. La libération, lundi dernier, de l’otage Israélo-Américain, Edan Alexander a marqué une rare issue positive dans ce dossier.

Les représailles israéliennes ont entrainé, selon le ministère de la Santé du Hamas, la mort d’au moins 52.928 personnes à Gaza, en grande partie des civils, des femmes et des enfants sans défense. Ces chiffres, considérés comme fiables par les Nations unies, illustrent l’ampleur de la crise humanitaire qui frappe la région.

La communauté internationale suit avec inquiétude cette escalade, alors que les appels à un cessez-le-feu durable se multiplient, mais les autorités sionistes poursuivent sans s’inquiéter, leur génocide humanitaire dans les territoires palestiniens occupés transformés en camps de concentration nazis.