L’inauguration de la centrale d’Ouarzazate, qui sera à terme la plus grande centrale thermo-solaire au monde, a été reportée à une date ultérieure, mais le secteur des énergies renouvelables va gagner en synergie avec le regroupement de tous les intervenants du secteur sous le pilotage de Masen.
La décision de confier la conduite du secteur des énergies vertes à l’Agence marocaine de l’énergie solaire a été décidée dans le sillage de la session de travail qui, sur hautes instructions du roi Mohammed VI, a réuni samedi au Cabinet royal à Casablanca, plusieurs hauts responsables de ce secteur.
Ce recentrage sur le solaire, intervient à un moment où le Maroc est en train de se placer comme l’un des plus importants acteurs des énergies renouvelables en Afrique et dans le monde. Après avoir franchi d’importantes étapes pour atteindre 42% de part d’énergies vertes dans sa production électrique en 2020, le royaume vient de placer la barre encore plus haut. Le Maroc cible désormais 52% en 2030, en maintenant le cap sur l’objectif du mix vertueux : solaire, éolien et hydroélectrique.
Dans la nouvelle configuration, l’Office National de l’Electricité et de l’Eau Potable (ONEE) et Masen, conserveront leur autonomie de gestion respective, tout en travaillant en symbiose afin de confirmer le leadership continental et mondial du Maroc en matière de transition énergétique, indique un communiqué du Cabinet royal.
Cette session de travail a réuni le chef de gouvernement, Abdelilah Benkirane, les conseillers du souverain Fouad Ali El Himma et Yassir Znagui, le ministre de l’Economie et des Finances, Mohamed Boussaid, le ministre de l’Energie, des Mines, de l’Eau et de l’Environnement, Abdelkader Amara, le directeur de l’ONEE, Ali Fassi Fihri, la directrice de l’Office national des Hydrocarbures et des Mines, Amina Benkhadra, et le Président du Directoire de MASEN, Mustapha Bakkoury, conclut le communiqué du Cabinet Royal.