Le leader du Parti pour la Liberté (PVV) d’extrême-droite peine à mettre sur pied une coalition majoritaire au Parlement pour former un gouvernement de coalition après avoir remporté les législatives et cette paralysie pourrait s’étendre sur des mois.
Le Parti pour la Liberté et la Démocratie « VVD » et le Mouvement agriculteur-citoyen (BBB), qui ont remporté respectivement 24 et 7 sièges, lors des dernières élections législatives aux Pays-Bas, ont rejeté la proposition de coalition gouvernementale de Geert Wilders.
Alors pour gouverner, ce dernier qui aspire devenir Premier ministre, est à la recherche de partenaires depuis sa victoire surprise au scrutin du 23 novembre dernier, lors duquel sa formation politique a raflé 37 sièges, un niveau qui reste néanmoins très loin de la majorité absolue de 76 pour pouvoir gouverner.
Pour disposer de la majorité dans la chambre basse du Parlement néerlandais constitué d’un total de 150 députés, le PVV doit doubler ses rangs. Dans cette optique, la formation politique de centre droit Nouveau Contrat social (NSC) paraissait être un possible partenaire. Mais ce parti a décliné l’offre de Geert Wilders.
Le leader du PVV semble subir quelque peu les répercussions de sa réputation sulfureuse, bien qu’il ait réussi à améliorer son image au cours de la campagne électorale en se montrant plus modéré et en recentrant son discours. Néanmoins, bon nombre demeurent prudents.
Pour sa part, le Parti populaire pour la liberté et la démocratie (VVD) a d’ores et déjà écarté la possibilité d’intégrer une coalition gouvernementale pilotée par Geert Wilders, bien qu’il se dit disposé à appuyer un gouvernement de centre-droit.