Pyongyang ferme la porte à la réunification avec la Corée du Sud

La Corée du Nord a dissous plusieurs agences qui ont œuvré, ou œuvrent, encore pour la réunification avec la Corée du Sud, rapporte mardi, l’agence de presse officielle nord-coréenne «KCNA».

Selon les propos relayés par KCNA, le parlement nord-coréen qui a approuvé la dissolution de ces agences, a expliqué que les deux pays « sont en confrontation aiguë sur la péninsule coréenne » et « la réunification de la Corée ne pourra jamais être conclue avec la République de Corée». 

Selon un média officiel, le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un a menacé Séoul d’entrer en guerre pour toute violation « ne serait-ce que de 0.001 mm » du territoire de la Corée du Nord et a appelé à des changements constitutionnels permettant à Pyongyang d’«occuper» la Corée du Sud en cas de guerre. 

A Séoul, le président Yoon Suk-Yeol a répondu que la Corée du Sud « ripostera au centuple » à toute provocation du Nord, soulignant les « capacités de réponse écrasantes » de l’armée sud-coréenne. 

Début janvier, le leader nord-coréen Kim Jong-un avait déclaré que la Corée du Sud était un « ennemi », et brandi la menace d’une guerre en affirmant et que toute tentative de réunification était une erreur « à ne plus commettre ». 

Depuis 1953, les deux Corées sont toujours techniquement en guerre, les combats ayant été suspendus par un armistice et non un traité de paix et dans leurs Constitutions respectives, Séoul et Pyongyang revendiquent la souveraineté sur l’intégralité de la péninsule coréenne, chacune des deux Corées considérant l’autre comme une entité illégale.