L’Irak espère hausser ses réserves de pétrole à plus de 160 milliards de barils, a affirmé samedi son ministre du Pétrole, Hayan Abdel-Ghani, au cours du lancement de nouveaux cycles d’attribution de licences pour 29 champs de pétrole et de gaz.
Pour rappel, l’Irak tire 90 % de ses revenus du brut. A l’heure actuelle, ce pays dispose de 145 milliards de barils de réserves pétrolières, un chiffre qu’il veut hausser. « Nous espérons annoncer une augmentation des réserves pétrolières prouvées de l’Irak à plus de 160 milliards de barils dans la période à venir », a déclaré samedi le ministre irakien du Pétrole, Hayan Abdel-Ghani, à l’occasion du lancement de nouveaux cycles d’attribution de licences pour 29 champs pétroliers et gaziers dans 12 provinces et dans les eaux territoriales irakiennes du Golfe.
Avec une production moyenne de quatre millions de barils de brut au quotidien, l’Irak est le deuxième pays exportateur de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP). D’après la Banque mondiale, ce pays est capable de continuer à écouler son pétrole durant 96 ans au même rythme qu’actuellement.
« L’Irak prévoit de tirer plus de 3,459 millions de pieds cubes standard de gaz par jour (98 millions de mètres cubes) et plus d’un million de barils de pétrole par jour » supplémentaires « de ces cycles d’octroi de licences », a précisé le cabinet du Premier ministre irakien, Mohamed Chia al-Soudani, par voie de communiqué.