La formation politique « Alternative pour l’Allemagne » (AfD) a banni mercredi de tout meeting électoral sa tête de liste aux élections européennes, Maximilian Krah, en raison de plusieurs dérapages qui ont abouti à la rupture avec son partenaire français, le Rassemblement national (RN).
La personnalité politique concernée a, pour sa part, regretté que certaines de ses « déclarations objectives et nuancées » aient été utilisées « comme prétexte pour nuire à notre parti». Cette annonce a été faite par un porte-parole de cette formation politique à la suite d’une conférence téléphonique du bureau fédéral.
Maximilian Krah, 47 ans, va également quitter la direction de l’AfD, a-t-il lui-même annoncé sur le réseau social X. Néanmoins, il demeure tête de liste aux élections du 9 juin prochain étant donné que ce n’est plus possible d’en changer.
La sanction de l’AFD intervient à la suite de l’annonce, mardi dernier, par la formation politique française « RN » de sa décision de mettre un terme à sa collaboration dans le cadre du Parlement européen avec ce parti allemand d’extrême-droite. A propos, les lepénistes et les membres de l’AfD font partie du groupe Identité et Démocratie (ID) au Parlement européen.
Le dernier dérapage en date impliquant l’eurodéputé allemand, Maximilian Krah, soupçonné d’être proche de Moscou et de Pékin, a eu lieu le week-end dernier lorsqu’il avait jugé qu’un SS n’était « pas automatiquement un criminel » lors d’une interview accordée au journal italien La Repubblica.