La démission de Mohamed Hassan Bensalah du Conseil d’Administration de la SAMIR est révélateur de l’impasse dans laquelle se trouve aujourd’hui la société de raffinage, un blocage que le patron du Groupe Holmarcom attribue à « l’attitude de l’actionnaire majoritaire qui a manqué aux engagements ».
Cette réaction du second actionnaire de la SAMIR signe le refus catégorique de l’attitude du Saoudien Al Amoudi, premier actionnaire de la société de raffinage qui se trouve à l’arrêt depuis début août dernier.
C’est le retournement du saoudien Mohamed Al Amoudi qui a poussé la SAMIR à l’impasse. Le propriétaire du groupe saoudien Corral a en effet refusé de recapitaliser la SAMIR et brandi la menace de recourir à la justice. Pourtant, Al Amoudi avait bien accepté de participer à la recapitalisation de la raffinerie de Mohammedia.
C’est ce revirement qui a motivé la démission de Mohamed Hassan Bensalah. « Je tiens à exprimer à travers cet acte mon désaccord avec l’attitude de l’actionnaire majoritaire qui a manqué aux engagements publiquement annoncés pour la recapitalisation de la raffinerie, et notamment lors de l’assemblée générale extraordinaire du 16 octobre 2015 ».