Bruxelles: les 28 tentent d’apporter une réponse commune aux menaces terroristes

Finalement, les enquêteurs belges sont parvenus à identifier trois kamikazes des attentats de Bruxelles, qui ont fait mardi 31 morts et plusieurs dizaines de blessés, alors qu’un quatrième complice qui n’a pas encore été identifié, court toujours.

bxxl-menaceNajim Laarchaoui que les services de sécurité croyaient être en fuite, a été identifié comme l’un des kamikazes qui se sont fait exploser à l’aéroport. Quant aux frères Ibrahim et Khalid El Bakraoui, le premier s’est fait exploser à l’aéroport, et le second à la station métro de Maelbeek.

Ces attaques revendiquées par le groupe terroriste Etat islamique (EI) ont suscité la polémique dans le sillage des accusations de laxisme portées contre les autorités belges. Après le ministre français Michel Sapin, le président turc Tayyip Erdogan a affirmé que l’un des auteurs des attentats de Bruxelles avait été arrêté en  juin 2015 en Turquie, qui l’a expulsé vers la Belgique où il a été libéré.

Des accusations aussitôt rejetées par les autorités belges, mais qui devraient toutefois figurer en toile de fond de la réunion, jeudi après-midi à Bruxelles, des ministres de l’Intérieur et de la Justice européens. Les 28 tentent d’adopter une position commune pour éviter de nouvelles attaques terroristes comme celles de Bruxelles et de Paris en novembre dernier. L’un des moyens sur la table est l’adoption du PNR, un fichier sur les données des passagers qui est en suspens depuis plusieurs années au Parlement européen.

Les ministres européens devraient aussi rassurer l’opinion pour éviter l’exacerbation de l’islamophobie et des tentatives de revanche, à l’image des actes de vandalisme provoqués par un groupe d’extrême droite contre la plus grande mosquée de Madrid, en réaction aux attentats de Bruxelles.