Le gouvernement libyen a expulsé mardi vers leur pays d’origine environ 1.000 clandestins égyptiens et nigérians, ont annoncé un responsable et certains médias libyens.
Il s’agit plus précisément, de 664 ressortissants égyptiens et de 300 migrants nigérians qui séjournaient de manière irrégulière sur le sol libyen et qui ont été rassemblés mardi matin dans les locaux de l’organe en charge de la lutte contre l’immigration clandestine à Tripoli, avant d’être refoulés vers l’Egypte et le Nigeria.
Les migrants égyptiens devaient être acheminés à bord d’autocars vers le poste-frontière d’Emsaed avec leur pays d’origine, située à environ 1.400 kilomètres à l’Est de Tripoli.
Quant aux clandestins nigérians, ils ont été conduits à l’aéroport de la capitale libyenne pour embarquer à bord d’un avion à destination de leur pays, a confié aux médias, le général Mohamed Bardaa, responsable au sein de l’organe anti-immigration irrégulière relevant du ministère libyen de l’Intérieur.
Depuis le déclin du régime de Mouammar Kadhafi en 2011, la Libye sous les commandes de deux administrations rivales basées à l’Est et à l’Ouest, est devenu une terre de transit ou d’accueil pour des milliers de clandestins qui tentent de gagner le continent européen par la Méditerranée.
Des milliers d’autres migrants, dont nombre de ressortissants égyptiens, y séjournent irrégulièrement depuis des années, travaillant dans le secteur agricole, le commerce ou les BTP, notamment à Tripoli et dans sa périphérie.